samedi 26 décembre 2009

Pigeonnant

phoenix par lorilis


Viendez, viendez z’avec moa…
Suis ces pitites bougies, et ces magnifiques candélabres
( t’as vu, j’ai fait des frais, pour la décoration ! ) disposés le long de ces murs qui mènent vers une zone de moins en moins éclairée, mais qui t’attire, qui t’attire… Aie confiaaaannce…

S’il fait tout sombre ici, la porte, massive et sculptée, interloque ton œil exercé. Il te suffit de la pousser, pour te retrouver… dans la Salle de l’Enigme !!! [ Tu l’entends, la Musique Transcendante qui accompagne la révélation ?! Surprenant n’est-il pas ? Et… accrocheur, je dirais ! ]

Point de choix tu as en ce jour sombre et impalpable.
Une seule pensée te heurte, une seule pensée t’enserre de ses doigts glacés et de sa poigne d’acier, une seule…

>>> « Pourquoi ne voit-on jamais de bébé pigeon ? » <<<

Cette question m’est apparue comme une intervention divine : de manière impromptue et inespérée. Voilà pourquoi je l’ai capturée pour Toa, Gracieux Hôte que tu es.
Une seule pensée, et une seule vérité. On ne voit jamais de bébé pigeon tout simplement parce qu’il n’en existe pas. Le pigeon, immortel de son état, ne se reproduit plus, et peuple les villes au même titre que l’Homme. Il vit, il s’adapte, il acquiert la Connaissance au fil du Temps, sans avoir aucun besoin de la transmettre aux générations futures avec l’affreuse inquiétude que la Vérité sera déformée, car aucune descendance n’existe. Lorsque fin pour l’humain il y a, perpétuité pour le pigeon il y aura.

À mon sens, il n’y a pas d’autre vérité…

Le pigeon est l’homme de l’avenir…

vendredi 25 décembre 2009

De Retour

Dos Nu par Misstigri

Ce qu’il y a de bien, dans un blog, c’est le contact. Et ce qu’il y a de bien dans le contact, (avec les gens, j’entends), ce n’est pas forcément les gens, parce qu’il est vrai qu’on m’entend bien souvent dire que j’aime pô les gens, ce qui ne veut pas dire forcément que j’aime pô les gens, même s’il y a un fond de vérité que ne saurais nier, parce que les gens en masse, franchement, me font peur ; pitètre que je suis agoraphobe, ou tout simplement une misanthrope atrabilaire ; mais ya des jours où leur activité intellectuelle se montre limitée, où leur respect pour autrui s’est envolé, où la volonté de dépassement de soi leur est inconnue, mais là, si je continue, tu vas penser, Cher Hôte que je suis le genre de divinité qui ne fait que détester les pions qui ne lui ont même pas été désignés, ce qui est faux, bien entendu, sinon, comment expliquerais-tu que j’ai choisi cette vie à tes côtés ?! Hein ? Ben tu ne l’expliques pas, ce qui te rend d’un coup d’un seul idiot, n’est-il pas ?

Je disais juste, donc, avant que tu ne me coupes, que même si je n’aimes pas forcément les gens, pour des raisons qui me sont propres et qui seront difficilement explicables en entrée en matière, là, tout de suite, parce que j’apprécie tout particulièrement les entrées en matière ; je trouve qu’elles offrent toute la saveur à la suite du récit ainsi que l’intérêt que tu pourrais en avoir, voilà pourquoi il nous faut la soigner, la choyer, la décorer de milles parures et dorures et fanfreluches subversives et séditieuses. Suite logique à cela : le contact avec les gens est indispensable au bien être de ma personne, car ils ont la particularité d’avoir la capacité à me mettre hors de moa, à m’effrayer, à éclairer mes jours ou mes nuits, à me rendre heureuse.

Tendre Hôte, les personnes n’ayant pas jamais mis les pieds dans ma Taverne, n’ayant jamais vécu l’Expérience comme je l’ai vécue ne peuvent comprendre ce qui se passe actuellement dans mon céloantropophane. Je ne dis pas, ou n’écris pas, que ce qui me sert de sensibilité est extra-développée tant mon Être est sublimement poétique, poétiquement sublime et sensoriellement magnifique, je dis simplement que tu m’es indispensable.

Et si cela s’avère marcher dans un seul sens, qu’à cela ne tienne, car je suis ton Eternelle Serviteur…