dimanche 28 février 2010

Away we go


Il faudrait que je te parle de cinéma tiens.

Ah ben voui, en ce moment, entre la salle obscure et les pages non moins obscures mais un peu illuminées quand même, sinan, on ne verrait rien et ce ne serait point très pratique, ma vie n'est guère composée de reflexions philosophiques ! Quoique...
Je pourrais te raconter des autres choses consernant mon existence humaine, mais je risque de choquer quelques personnes ici présentes au premier rang, puisque chaste hôte tu es, tes oreilles et ton imagination ne pourraient supporter de lire cela...

Bref, donc je vais te causer cinématographe, une fois n'est pas coutume, surtout que là, j'ai quelques filmounets en stock, alors tu n'y couperas pas et pis voilà.

Présentement, c'est Away we go que je voulais mettre en avant, puisque petit film sans prétention ni explosion, ni criaillements, ni certainement beaucoup de pub, mais néanmoins super tout bien qui fait plaisir tellement c'est agréable !
Loin d'un AVATAR complètement déglingo prévisible de bout en bout, voila une histoire d'amuuur comme il est rare d'apprécier. Oui hein, je sais, j'ai pas vraiment l'habitude d'avoir ce discours, ça me fait tout bizarre à moa aussi, ne t'en fait pas !

C'est l'histoire d'un tout jeune couple, qui, d'un jour à l'autre, découvre qu'ils vont bientôt être trois. Hey oui, ça arrive. Prenant la nouvelle avec joie et bonheur, ils décident de partir à la recherche de l'Endroit, de l'antre parfaite pour élever le p'tit navet. S'en suivent quelques rencontres impromptues et étranges, farfelues et touchantes.
Un road movie amoureux, qui l'aurait cru ?

Oui, mais un road movie amoureux tout simple comme le fond de la vie, au final.
Parce que les héros, ils ne sont pas nian nian, et même ils ont ce grain de folie qui fait qu'ils vont ensemble, et qu'ils sont d'accord pour ne plus jamais voir les hippocampes de la même manière !...
Oui, il y a un air de folie qui traine derrière eux, et c'est pour ça qu'on ne peut pas décrocher de la simplicité de la chose.

Ce film est un petit bijou, qui raconte l'Amour sans niaiserie ni eau de cologne à la rose, et même que nous, on adore les regarder s'aimer...

Mince alors, me voilà transformée en fleur bleue !!! Rien ne va plus !!!!
AAAAAAAAAAAhhh

Il y a des jours comme ça, où on devrait arrêter de parler...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

tu peux te transformer en ce que tu veux, tu restes elbereth l'adorable, la cultivée, la raffinée (je pense à l'article au dessus), et ce film à l'air trés bien! moi pour mes retrouvailles romantiques avec ma chérie, je l'ai emmenée voir la horde, un film de chez vous!

Dan a dit…

Nous avons tous le droit d'être fleur bleue le matin et fleur noire le soir si ça nous chante...
Les violettes sont pas mal non plus.

Sinon,peu de rapport avec Away we go, mais je viens de revoir pour la troisième fois "les sept samouraïs" d'Akira Kurosawa.
Un chef-d'oeuvre absolu du cinéma noir et blanc!
Extra, à tous les niveaux !

Révérences Tavernière...;)