Ce n'est point dans mes habitudes que de reprendre tout haut ce qui a été dit tout bas au fin fond d'un recoin sombre de la pièce ; je crois même, en y repensant, que le Seigneur Ogrichon lui-même n'as pas eu droit à une reprise de ses si transcendantes missives si délicatement posées au bord de la table... Néanmoins, loin de moa l'idée de jouer avec une quelconque rivalité pas encore née (...), car je suis pour la paix des ménages (niark niark), et encore moins l'envie de faire du favoritisme, car il est vrai que chacun peut accéder à ces remarques d'ivrognes, toutes aussi succulentes les unes que les autres, et qui me ravissent l'esprit, n'en doutez pas ! ; mais il me semblait juste de saluer ce nouvel arrivant sévissant depuis quelque temps dans notre monde plus ou moins verdoyant, comme il se doit.
J'avoue, je lui ai adressé la parole chez notre Princesse en Rouge en pensant qu'il s'agissait d'un autre, se plaisant pour notre plus grand bonheur dans la multi-personnalité. Me permettant alors, je l'ai envoyé vers notre Seigneur des Bois... Milles excuses de vous avoir attiré malgré vous dans mon domaine ; cela dit, je ne peux que me satisfaire de votre présence, toute charmante est-elle.
Et permettez que je mette plus en avant votre requête envers Celui qui les fait toutes trembler...
Aussi, tout Anonyme que vous êtes, je vous souhaite la bienvenue...
Et... Tournée Générale !!!
" Quel meilleur lieu qu’ici pour une rencontre ?
La bière y coule à flot aussi bien que les mots
On peut parler tout bas sans craindre le cachot
Ni craindre les coups bas…Etre pour ou contre
Prends garde à l’Ogrichon me dit la Madelon
Il maîtrise du x les articulations
Je viens donc humblement demander sa leçon
Il voudra bien peut-être m’offrir l’oraison
Prends garde au danger de te faire croquer !
Je m’attends au monstre avec ses doigts tous noirs
La gueule déchirée d’avoir tant dévoré
D’âmes égarées comme dans les histoires
On l’évite évidemment, cachant ses enfants
On tremble, on claque des dents… C’est très troublant
Il maîtrise du x toutes les tentations
Voilà pourquoi du bOuGRE faut faire attention
Calliope m’ayant donné des ailes pour rêver
Je suis donc aller voir au dessus de chez lui
Ne l’ai point rencontré, ailleurs il était pris
Un disque ronronnait, j’ai osé m’approcher
La table était mise, je fus impressionné
Des nourritures exquises, très raffinées
En moult quantités, à combler tout esprit
Et si bien illustrées que j’en reste ébahi
J’ai aussi remarqué la puissante « anima »
Dont l’ordre et la beauté compose ses quartiers
En plus du bel « anymous » de ce Monsieur là
Qui dévore le cosmos, pour mieux le transcender
Artchétype; esthétique ; énigmatique
En voici l’impression stylisée de mon œil
Mais il faudrait mille plumes mille feuilles
Pour oser croire un jour en saisir l’éthique
Cet hommage j’ai choisi de vous le dire en vers
En matière de rimes je ne suis pas expert
Et bien loin de la frime j’admire les lumières
Qui compose la toile de tout cet univers
Dans son monde le « blogger » a plein de pouvoirs
Ceux de choisir, effacer puis de faire croire
En la liqueur du théâtre cathartique
Que le démiurge offre aux âmes de passage
Ne voyez pas en mon langage, mon verbiage
Qui pourraient irriter quelques trolls pas très sages
Autre chose qu’un jeu de lettres et d’images
Pratiqué depuis peu à travers les nuages
Cela me viens aussi du jour où je suis né
Sur le chemin d’aiguilles d’une rose lettrée
Qui refuse, je sais, au « mousse » de parler
Car elle craint du miroir d'en voir la vérité
« Mon beau miroir, dis moi mon beau miroir...Qui est... »
Mais je parle, je parle et ne vois le temps qui passe...
Je rêve, je rêve...Un circuit qui fait masse...
Le prince charmant...Le monde des fées... C'est vrai !?
Du fond de cette taverne accueillante
Répondant à l'invitation d'une reine
Qui s'ennivre de cent livres sans peine
Enfin je pose les questions qui me hantent ?
Voilà cher Ogre, je vous demande, s'il vous plait
De cette rose peut-on espérer l'amitié ?
Peut-on sourire à cet ange sans le blesser ?
Ou faut-il qu'à mon tour je me taise à jamais ? "
15 commentaires:
... Hé, hé hé ...
Et vous rêviez écrire à un Ogre au fond du bois ??? ...
Où l'on voit bien que vous n'y êtes vous même, cher Hésiode, et que vous ne vous préoccupez point de violettes ...
hors ça, merci de ne pas me demander d'avis ... et j'insiste ici ... Je fais ce que je puis ...
Le reste ne serait que littérature ...
Et le mystère reste entier... Qui est Hésiode ?
Me voilà rouge comme le mur de ces lieux.
Je suis surpris par votre geste honorifique
Mettre en lumière mes babillages poétiques
Empli mon cœur d’un parfum tendre merveilleux
Merci ! Très noble fée de m’accueillir ainsi
Mais de grâce laissez moi à l’avenir dans l’ombre
Car à l’ombre d’un coquelicot j’ai grandi
Et le bonheur se savoure loin du nombre
Il y a parfois des fleurs que l’on n’ose cueillir
Leur beauté vous touche pour le meilleur et le pire
Quand il reste sur place infiniment figé
Des cendres, le phénix peine à se relever
Ogre, malgré mon trouble devant tant d’honneur
Je n’oublierai cependant pas votre requête
En ne demandant plus votre avis sur la fleur
Qui unit par magie la belle et la bête
Quand à l’Hésiode éponyme du pâtre et sa muse
Dont le peintre Gustave M. sur toile s’amuse
Inspiré de « Momina et ses rêveries »
Ce surnom là j’ai choisi car il me ravit…
Pour savoir qui je suis dans le monde réel
Lisez entre les lignes et nous découvrirons
Quelqu’un qui porte en lui une belle passion
Des mondes numineux de la terre et du ciel...
bel hommage en effet, et bel hommage en retour, fait de mots ma foi bien goûteux! amusez-vous bien tout les deux!
Petit soleil orange au coeur de la lanterne
Réchauffe le chemin et sourit alentour
Tu fais de moi soudain l'Hermite pour un jour
Qui peut sourire à l'ange ami de la taverne
La magicienne offre à l'Hésiode anonyme
Un morceau de sagesse pour éclairer ses rimes
Le manteau de la muse coiffe déjà mes tempes
Le long fleuve tranquille m'entraine vers d'autres temples
Il faut cependant que je cherche mon bâton
Ce pèlerin du feu qui guide le désert
Pour qu'enfin l'oracle cristallise sa pierre
Et retrouve la source qui chante la toison
Je pourrais alors boire les larmes du dragon
Après cet orage les nues seront si pures
Qu'au bout de la page j'en oublierais l'armure
Cet arc dans le ciel illumine l'horizon...
Mais où donc le chercher? Dans quelle direction?
... De la belle affaire de déclamer des vers, quand on ne sait que penser ...
Hésiode, lui, aurait su quoi en penser ... pour le moins ...
... Et que me diriez-vous des violettes, plutôt que de ces jolies roses et des fragiles coquelicots esseulés (diantre ... je n'eus pas cru cela possible en la nature ...) ???
Vous avez raison cher M.Ogre.
Hésiode ne se serait d'ailleurs même pas posé cette question.
Pour les violettes, j'en apprécie la profonde tendresse symbolique...
Mais il fait encore un peu trop froid pour en trouver dans les bois.
Je vous salut bien bas et fais ma plus belle révérence à la maîtresse de ces lieux.
Révérence acceptée, tout comme vos poèmes si joliment distillés en ces quatre coins de la parallélitude...
Mais à force de jouer l'anonyme, nous voilà tout en questionnements, je vous assure ! Allez-vous jouer encore longtemps avec nous ? Nous qui offrons nos âmes en ces lieuxxx ? Avec tant de dureté et de fatalité ?
Restez masqué, je l'accepte, n'y voyez aucun un reproche, mais le jeu, Hésiodimous, le jeu...
Prenez garde à ne pas vous brûler... Si vous nous suivez depuis si longtemps, vous saurez...
Soit allons Y !..
De l'Hésiode avatar
que voulez-vous savoir ?
Et n'oubliez pas que... "tout avouer serait trop en dire"...
À M. De A.
... Ce que je voudrais, moi ...
C'est que vous ânonnassiez moins sur les fleurs et sur les muses sans rien y connaître ... mais que vous leur rendiez vos justes hommages ... à ces muses et à ces fleurs ... à ces Divines Fées, à ces princesses ...
... Que vous preniez du temps pour elles, sans qu'il vous coûte ni qu'il nous coûte ... de retourner la Terre ... et que vous le disiez simplement, sans tralalas et sans le chiquet que vous y mettez ...
Enfin, que vous parliez d'Elles ... et de nous ... voire de vous-même, sans vous cacher derrière des mots en les paraphrasant ... et que vous existiez, que vous construisiez et que vous le formuliez clairement ....
Parlez-nous de confitures de framboise ... de ce que vous voudrez ... mais soyez libre d'en dire ... ailleurs que sous ce masque qui vous défigure ... (les hyperboles d'Hésiode, après tout, n'étaient peut-être faites que pour lui-même ...)
... Je dis tout cela lors que je sais bien désormais que vous n'avez que faire des fleurs ... ni des Fées, ni des princesses ... Vos derniers commentaires furent éloquents sur ce sujet ...
De grâce, Monsieur, et avant que je ne vous rôtisse, ou que j'en prenne le parti, apprenez à écouter le vent dans les arbres avant que d'y monter ...
De M. de A. à o.
Vous nous aviez habitués à plus d'éloquence et d'élégance.
Si tel est l'enseignement que vous retenez du vent changez d'Eole.
Je m'aperçois qu'il va falloir peser tous ses mots par ici.
Dites moi o., qui est le plus sournois ?
Celui qui avance masqué (car on rêve de le faire rôtir)
Ou celui qui piège pour démasquer tout en restant masqué...
« hors ça, merci de ne pas me demander d'avis...et j'insiste ici...Je fais ce que je puis... »
N'avez-vous pas remarqué encore que le masque si laid (à votre goût, qui n'est pas celui de la Noble fée) que je vous tends n'est autre qu'un miroir?
Prenez-garde certaines vérités transforment en pierre...
Vous pensez trop pour les autres.
Vous me demandez d'être simple et franc, alors évitez je vous prie la particule blessante, je vous rendrais votre majuscule.
... Je regrette, Monsieur, de vous avoir blessé en vous donnant de la particule et en ajoutant certaines choses qui tiennent plus du caractère provocateur et ombrageux des Ogres qu'à la raison pure ou au réel désir de vous dire des méchancetés.
Croyez que je m'attendais à cette réponse quelque peu amère que vous me faites car c'est bien celle que m'a renvoyée l'image du miroir que vous évoquez ... Je me pique souvent d'y jouer mon propre rôle, en grimaçant, comme vous semblez vous-même vous plaire à jouer le votre tout autrement ...
Veuillez donc me pardonner de ce que j'ai heurté votre sensibilité ... Pour le reste, vous pouvez bien continuer à me donner de la minuscule si cela vous sied ...
Cher M.Ogre,
Je suis pour la Paix et vous pardonne complètement.
Oublions, voulez-vous ces tristes « malentendus ».
Je reconnais moi aussi n'avoir pas été très adroit et vous prie de bien vouloir me pardonner.
Il n'empèche tout de même que les fleurs, les fées et les princesses m'interressent autrement que vous croyez.Je ne prétends pas être expert et je laisse à Monseigneur Truchemotte (que PetitChap connait certainement)dans son étude sur le « symbolisme des contes de Perrault » le soin de parler avec merveille des contes, des ogres et des fées et de ce qui s'y cache...
« Elles » honorent parfois de leurs présences les modestes écrits que je compose.
La violette m'inspire pour sa couleur et autre chose de l'ordre du souvenir que je ne sais pour le moment pas définir.
Laissez-moi un peu de temps et je vous montrerais...
Autre chose, puisque les masques tombent, tournons ici une page...
Appellez-moi désormais Dan.
Et considérons désormais « l'Hésiodanonymous » comme un personnage préhistorique.
Je vous envoie mille papillons pour égayer cet instant et avale une bonne bierre bien fraîche à votre santé et à celle de la Reine des lieux... ;)
Bien, les choses semblent s'être un peu apaisées, et j'en suis heureuse !
Vous ne vouliez tout de même pas que je haussasse la voix devant de tels gigentesques Sieurs ! Et en effet, je m'adresse aussi bien à Monsiegneur Ogrichon, qui, malgré son mauvais caractère (d'ogre) restera toujours et à jamais l'unique Seigneur à qui je rendrais pareil hommage ; et à notre nouvel invité, Hésiode ou Dan, peu importe, à qui je renouvelle la bienvenue...
Point de désordre rivalitaire, je vous en conjure, ou bien je me tais... Sisi...
Appellez moi Dan j'insiste.
Ce nouveau masque (presque transparent, très légé et plus solide) me permettra de voyager dans les
« parallelitudes » avec je l'espère plus de naturel...
Quant au poison de la rivalité entre deux êtres, permettez moi de citer (avec une grande modestie et beaucoup d'admiration) « le Lao-Tseu » sur la vertu d'humilité:
« Le sage ne s'exhibe pas et rayonnera.
Il ne s'affirme pas et s'imposera.
Il ne se glorifie pas et son mérite sera reconnu...
Comme il ne rivalise avec personne, personne au monde ne rivalisera avec lui. »
Interressant dans notre cas, n'est-ce pas ?
:)
Enregistrer un commentaire